A comme Australie...
C'est l’habituel premier gros frisson de la saison tennistique. Il nous vient de Melbourne et de son tournoi de Grand Chelem. 2019 a vu Osaka remporter un second titre majeur, quatre mois après le premier à l’US Open, et un Djokovic expéditif face à Nadal en finale pour remporter son 7è Australian Open, un record. La quinzaine « aussie » fût aussi celle de la révélation Tsitsipas, de la renaissance de Kvitova et des larmes de Murray.
B comme Barty...
Elue meilleure joueuse de l’année, numéro 1 mondiale depuis juin et 11,3 millions de dollars de prize money amassés sur l’année. Ni Federer, ni Djoko, ni Nadal n’ont fait mieux. What else ? 4 titres, dont Roland-Garros et le Masters de fin de saison. No Barty no party.
C comme Come-back...
Celui de Kim Clijsters bien sûr, annoncé en septembre à la surprise générale. La Belge de 36 ans avait déjà réussi un premier retour à la compétition en 2009, après deux ans d’absence, mais on la pensait définitivement éloigné d’un circuit quitté pour la dernière fois en 2012. Sacré défi pour l’ex-numéro 1 mondiale, vainqueur de trois titres en Grand Chelem. Autre come-back, celui de la Française Tatiana Golovin, ex-numéro 12 mondiale.
D comme Djokovic...
Novak de son prénom. En cette année de sortie dans les salles obscures de Joker, le Djoker du tennis a encore frappé avec un 7è Open d’Australie, un 5è Wimbledon et deux nouveaux Masters 1000, pour rejoindre John McEnroe au cinquième rang des plus gros palmarès de l’histoire du tennis masculin, avec 77 titres (derrière Connors, Federer, Lendl et Nadal).
E comme Érable...
En hommage au Canada évidemment, la nation montante du tennis. Chez les hommes, Raonic a été rejoint par Shapovalov et Augier-Aliassime, finalistes avec Pospisil de la Coupe Davis. Chez les femmes, Bianca Andreescu a fait sensation avec ses victoires à Indian Wells, à la Rogers Cup et à l’US Open. Quelqu’un a des nouvelles d’Eugenie Bouchard par contre ?
F comme Feliciano Lopez...
L’un des vétérans du circuit qui a vécu une sacrée année 2019 : 7è titre de sa carrière glanée au Queen’s, un record de défaites sur le circuit ATP (445 depuis qu’il est passé pro en… 1997, mieux que Fabrice Santoro, le précédent détenteur du record) et une victoire en Coupe Davis à la maison avec Nadal et consorts !
G comme G.E.M.S.life...
Le compte Instagram le plus people du tennis mondial. Acronyme de Gaël, Elina, Monfils et Svitolina, il relate les aventures du couple franco-ukrainien tout mimi formé en 2017. Leur devise s’affiche en en-tête de leur page : « We’re not perfect. We make mistakes. And we’ll make more mistakes. And that’s OK. »
H comme Hanche métallique...
Celle qui a permis à Andy Murray de retrouver la compétition et même de gagner un nouveau titre à Anvers en fin de saison. L’Ecossais avait pourtant fini en larmes à l’Open d’Australie, terrassé par les douleurs et la frustration. Le revoir une raquette en main quelques mois plus tard est un petit miracle. Dieu bénisse son chirurgien et sa prothèse !
I comme Indian Wells BNP Paribas Open...
Le tournoi californien a été moins marqué cette saison par la victoire de Thiem sur Federer que par la révélation Bianca Andreescu, wild card de 18 ans vainqueur de Muguruza, Svitolina et Kerber en finale. Un exploit qui n’est pas sans rappeler celui d’une certaine Serena Williams vingt ans auparavant…
J comme Jannik Sinner...
La sensation italienne de fin de saison. Pour sa première vraie saison chez les pro, le gamin de 18 ans a gagné son premier Challenger à Bergame, puis s’est qualifié à un premier tournoi ATP à Budapest, puis s’est qualifié pour son premier tournoi du Grand Chelem à l’US Open, puis a battu un premier top 50 à Anvers (Monfils), avant de finir dans le top 100 et de gagner les NextGen Finals en étant invité par les organisateurs et alors que la concurrence avait deux ans de plus que lui. Un monstre.
K comme Kyrgios...
Nick de son prénom, le schizophrène des courts, capable du meilleur (victoire à Acapulco en battant trois top 10, dont Nadal), mais surtout du pire : insultes à Miami, clash puis insultes contre Casper Ruud à Rome, moquerie à l’encontre de Roland-Garros et allant même jusqu’à écoper de 16 semaines de suspension après son comportement déplacé à Cincinnati.
L comme "Libérez-moooooi !"...
Le cri du cœur d’un autre fou du circuit, Benoît Paire. Visiblement exténué par une saison harassante et plutôt correcte (deux titres à Lyon et Marrakech, deux 8ede finale en Grand Chelem à Roland-Garros et Wimbledon), le Français a craqué à Shanghai, avec cette phrase déjà culte lâchée en plein match : « J’ai envie de rentrer chez moi, libérez-mooooooi j’en peux pluuuuuus ! » On a rarement vu un battu aussi content de rentrer chez lui.
M comme Mexico...
Et ce record d’affluence battu par Roger Federer et Alexander Zverev en fin de saison : 42 517 spectateurs, 7 000 de plus que le précédent record qui datait de 2010 à Bruxelles, à l’occasion d’une autre exhibition entre Clijsters et S.Williams. Le tennis spectacle fait recette.