Il était le grandissime favori pour le titre du côté de Montréal. Les deux finalistes de Wimbledon Novak Djokovic et Roger Federer absents afin de reposer un peu la machine avant le sprint final de la tournée américaine, on ne voyait pas bien qui pourrait empêcher Rafael Nadal de décrocher une 5ème couronne dans ce 1er grand rendez-vous du ciment outre Atlantique. A moins que la Next Gen se réveille enfin…
A moins que la Next Gen...
Ce ne sera pas encore pour cette fois, un an après l’échec du prometteur Stefanos Tsitsipas en finale de ce même tournoi (mais à Toronto), Rafael Nadal n’a fait qu’une bouchée de son jeune adversaire du jour. Pourtant Daniil Medvedev, finaliste malheureux à Washington – deux petits tie-breaks perdus face à Nick Kyrgios – pouvait espérer inquiéter le dernier vainqueur de Roland-Garros, du haut de ses zéro sets concédés tout au long de la semaine.
Mais comme souvent en sport, ce qu’on imaginait ne s’est pas du tout produit. Dans une forme étincelante, sans doute en partie grâce à une demi-finale gagnée sur tapis vert suite au forfait de Gaël Monfils, le Majorquin n’a laissé aucune chance au nouveau N°1 russe.
La furie Nadal
Le bras de fer n’aura duré que 15 petites minutes, le temps pour Rafa de sauver une balle de break sur son 1er jeu de service. Puis vint la démonstration. Malgré un niveau de jeu et une hargne impressionnants depuis le début du tournoi, le Russe n’a pu qu’être spectateur de la furie Nadal, finalement vainqueur de son 5ème Open du Canada et 35ème Masters 1000 après 1h10 de jeu, 6-3 6-0.
Andreescu championne
Chez les dames, le locale de 19 ans Bianca Andreescu a décroché son deuxième titre et deuxième Premier Mandatory en carrière suite au forfait de Serena Williams, touchée au dos, après seulement 19 minutes de jeu (3-1). On espère que les spectateurs n’avaient pas payé leur place trop cher…