Lundi 25 février
Deux premières pour le prix d’une. En remportant le tournoi de Delray Beach après trois balles de matchs ratées par Daniel Evans (6-3, 3-6, 6-7), Radu Albot soulève le premier titre de sa carrière, le premier pour le tennis moldave aussi. L’Écossaise Moira Boxall, elle, représente certainement la première touriste à découvrir un python caché dans sa valise - dans une pantoufle, plus précisément - après être revenue d’Australie. Pendant ce temps-là, Roger Federer signe son retour à la compétition avec une victoire sur Philipp Kohlschreiber au premier tour de l'Open de Dubaï (6-4, 3-6, 6-1). Où Milos Raonic, défait par Jan-Lennard Struff (4-6, 7-5, 4-6), et Karen Khachanov, battu par Nikoloz Basilashvili (4-6, 1-6), ne pourront déjà pas le ralentir dans sa quête de centième trophée. Encore loin, ce doux rêve…
Mardi 26 février
Alors ça, c’est la meilleure. Depuis quelques temps, un habitant de l’Est de la France reçoit régulièrement des amendes de stationnement sanctionnant l’immatriculation de… son tracteur, à Marseille. Ville où il ne s’est, en plus, jamais rendu. Complètement interloqués par cette nouvelle, Daniil Medvedev et Marin ?ili? en perdent leur tennis à Dubaï (défaites 3-6, 3-6 contre Ri?ardas Berankis et 3-6, 6-4, 0-6 contre Gaël Monfils). Encore des dangers de moins pour Federer.
Mercredi 27 février
Un Federer qui trace sa route, le malheureux Fernando Verdasco constituant sa nouvelle victime en huitièmes de finale (6-3, 3-6, 6-3). Un autre qui revient aux choses sérieuses, c’est Rafael Nadal : l’Espagnol écarte sans difficulté Misha Zverev, à Acapulco (6-3, 6-3). De son côté, la tête de série numéro un aux Émirats Arabes Unis, Kei Nishikori, est trop attendri pour vaincre Hubert Hurkacz (5-7, 7-5, 2-6) : un de ses (très) jeunes compatriotes japonais, le plus petit bébé du monde (268 grammes !), est sorti de l’hôpital en bonne santé alors qu’il est né après seulement 22 semaines de grossesse. Précocité, quand tu nous tiens.
Jeudi 28 février
Il est là, le combat de la semaine. Malgré trois balles de match, Nadal chute devant un Kyrgios détesté par la foule présente au Mexique (6-3, 6-7, 6-7). Ce jeudi n’est définitivement pas une bonne journée pour les Espagnols, puisque David Ferrer s’incline aussi face à Alexander Zverev (6-7, 1-6) et fait ses adieux au tournoi. Tout va bien en revanche pour Federer, en demies de Dubaï après les deux petites claques administrées à Márton Fucsovics (7-6, 6-4). Plus que deux rencontres pour arriver à cent...
Vendredi 1er mars
Plus qu’une seule, en fait. Car contre Borna ?ori?, le Suisse se balade (6-2, 6-2) et se qualifie en finale. Kyrgios voit également le dernier carré à Acapulco, l’Australien éliminant Stan Wawrinka (7-5, 6-7, 6-4) malgré un public hostile. Il faut dire que le bonhomme de 23 ans est aussi imprévisible que la météo, capable de créer un tsunami de glace dans le Massif du Jura en Suisse. Improbable, en effet.
Samedi 2 mars
C’EST FAIT ! En ce 2 mars 2019, Federer accroche la centième coupe ATP de son existence au détriment de Stéfanos Tsitsipás (6-4, 6-4). Seul Jimmy Connors fait mieux dans l’histoire de la petite balle jaune (108). « Ravi d'avoir de la compagnie », applaudit sur Twitter le recordman, qui « commençait à se sentir seul ». Mais RF ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, lui qui annonce sa présence à Dubaï en 2020 : « Je voulais faire savoir aux fans que je reviendrai ici, l'année prochaine. C'est ce qui est programmé, c’est conclu avec l'organisation du tournoi. Ils étaient intéressés, et ils souhaitaient que je l'annonce durant la semaine. Je leur ai dit “D’accord, faisons ça !” » Un phénomène. D’ailleurs, un léopard en liberté nommé Fêno est recherché, à Caen. Si vous voyez quelque chose…
Dimanche 3 mars
Difficile de passer derrière Federer. Mais célébrons tout de même comme il se doit les autres héros du week-end. Applaudissements, donc… Pour Kyrgios, titré au Mexique face à Zverev au bout d’une énorme semaine (6-3, 6-4). Pour Wang Yafan, vainqueure de la même compétition chez les femmes avec un premier sacre au compteur (2-6, 6-3, 7-5 face à Sofia Kenin). Pour Guido Pella, qui monte pour la première fois sur la plus haute marche à São Paulo (7-5, 6-3 contre Christian Garín). Et pour ce Danois de 59 ans, qui pensait souffrir d’un rhume alors qu’une dent pousse dans son nez. Chacun ses honneurs.