Tu sais que tu as fait le con quand...

8 févr. 2017 à 11:34:01

Comme Denis Shapovalov, disqualifié après avoir envoyé une balle dans le visage de l’arbitre lors d’un match de coupe Davis par BNP Paribas, toi aussi tu connais très bien cette situation désagréable où tu sais que tu as dépassé les bornes. T

Comme Denis Shapovalov, disqualifié après avoir envoyé une balle dans le visage de l’arbitre lors d’un match de coupe Davis par BNP Paribas, toi aussi tu connais très bien cette situation désagréable où tu sais que tu as dépassé les bornes. Tu t’en rends compte quand…

 

... le ramasseur de balles derrière toi est en train de pleurer.

 

… tu te sens obligé de lui offrir ton tee-shirt.

 

 

… tu te confonds en excuses.

 

 

... le juge de ligne se tient le tibia.

 

 

... l'arbitre se tient l'œil.

 

 

… alors que toi, tu visais quelqu’un dans le public.

 

 

...quand tu commences à saigner du front après un coup de nerf.

 

 

…tu comprends que tu ne gagneras pas de points ATP sur ce tournoi. Et que tu peux faire une croix sur le prize money.

 

… ton adversaire est à terre.

 

 

… ton adversaire ne te propose même pas la petite bière d’après-match.

 

… tu te souviens qu’avant de passer à l’acte, tu as commencé par ne plus t’excuser pour des gestes à la limite de l’éthique.

 

 

… tu craches dans ta main avant de serrer celle de ton rival. Volandri doit se souvenir de cette poignée humide de Daniel Köllerer en 2010.

 

… tu revois les images de ta simulation.

 

 

… tu n’as plus de raquettes fonctionnelles. C’est pas faute d’en avoir amenées, pourtant.

 

… le mobilier est quelque peu dérangé.

 

 

… les bouteilles d’eau ont pris cher.

 

 

… tu es viré des Jeux Olympiques.

 

… tu es le seul à penser que « tout est pourri » à Wimbledon.

 

… la Fédération t’impose des séances chez le psy.

 

… même l’arbitre te reproche ta désinvolture.

 

 

…la presse people fait une couverture après un match où tu as exprimé tout haut des infos sur la vie sexuelle de la meuf de ton adversaire.  

… tu regrettes ce bisou en boîte de nuit.

 

… tu as gâché la balle de match de ton concurrent en perdant sur un point de pénalité après avoir bousillé ta quatrième raquette.

 

 

… John McEnroe est fier de toi.

 

 

… la juge de ligne commence à avoir peur de toi.

 

 

… l’arbitre commence à avoir peur de toi.

 

 

… l’arbitre descend pour autre chose que vérifier une trace.

 

… le public comprend les insultes que tu lui adresses alors que te les prononces dans une langue qui n’est pas la leur.

 

 

… même ton propre entraîneur ne te défend plus.

 

Par Florian Cadu 

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