Après le 13 novembre à Paris, vous dire que Novak Djokovic a un meilleur retour, que Roger Federer a le meilleur coup droit ou que Rafael Nadal n'est pas fini semble infiniment futile, voire indécent.
Et pourtant... S'interdire de penser, d'écrire, de jouer serait une douleur de plus. Evidemment qu'il faut écrire. Tout comme il faut continuer d'aller au supermarché, au Stade de France, au Bataclan, à l'Opéra, aux terrasses de café, et ne surtout laisser aucune place à la peur, à l'obscurantisme et à la violence. Jouons, écrivons, sortons, vivons quoi !
Parlons donc Masters, ou plutôt Master !
Que nous dit le classement du tennis masculin ? On s'aperçoit dans un premier temps qu'entre le numéro 1 et 2 mondial, Novak Djokovic et Andy Murray, il y a presque 7 000 points d'écart. Si l'on ajoute les points des numéros 2 et 3, Murray et Federer, on arrive à 15 810. Djokovic en a 15 285 ! Le Serbe est donc loin, loin devant ses adversaires. Fini le Big 4, Big 3 ou même Big 2. Aujourd'hui c'est un Big 1, un point c'est tout. Et il n'y a aucune raison pour que cela change cette semaine.
Ce dimanche, Djokovic va affronter Kei Nishikori. Le Serbe mène quatre à deux dans leur face à face sachant qu'il a remporté les trois derniers matches qu'ils ont disputé. Autant dire qu'à Londres la victoire devrait être une formalité. Il devra ensuite affronter Berdych, 20 à 2 en faveur du Serbe, puis Federer, 21 partout mais 5 victoires en faveur de « Nole » sur les sept dernières rencontres.
Alors comment Novak Djokovic pourrait-il ne pas gagner le Masters et devenir le premier joueur de l'histoire à inscrire son nom au palmarès de l'épreuve quatre fois de suite ? Il ne peut pas. Il va gagner ce tournoi haut la main.
Finalement la vraie question est : qui lui servira de sparring partner en finale ?
