Indescriptible.

C’est le mot lancé par Marion Bartoli pour exprimer son émotion après son titre à Wimbledon, en 2013. Objectif atteint pour la 3e Française de l’ère open s’imposant en Grand Chelem (après Pierce et Mauresmo), ce que peu de connaisseurs lui prédisaient pourtant.

Coachée depuis ses débuts par son père Walter, Marion Bartoli a en effet toujours fait figure d’électron libre, tant son parcours était atypique. Avec son jeu à deux mains des deux côtés, sa position très avancée en retour parce qu’elle s’était toujours entraînée dans une salle sans recul derrière la ligne !, avec aussi ses problèmes de poids récurrents, Marion Bartoli a pourtant toujours avancé, sans se soucier des commérages.

Résultat : une finale à Wimbledon en 2007, grâce à une victoire sur la n°1 Justine Hénin en demie, une première incursion dans le Top 10 cette même année, 8 titres au total dont ce précieux trophée londonien en 2013.

Marion Bartoli a aussi connu de nombreux coups de moins bien, parfois victime de ses états d’âme, mais surtout de ses blessures à répétition. A 28 ans, une fois son rêve réalisé, elle pouvait quitter le circuit en beauté. Depuis, Bartoli est hyperactive, réalisant notamment les interviews d’après-match à Roland-Garros. Elle a aussi enfin trouvé une stabilité sentimentale. Le 2e rêve de sa vie, là aussi réalisé.

Projet actuel

Consultante télé