C’est en regardant Yannick Noah gagner Roland-Garros qu’Amélie Mauresmo, à 4 ans, a su.

Su qu’elle voulait consacrer sa vie au tennis. Une riche idée ! Il faut dire qu’elle avait tout, Amé : le sens tactique, la puissance, une maîtrise technique implacable, une capacité à varier et, cerise sur le gâteau, un revers à une main de toute beauté.

Mais surtout efficace. Grâce à ses qualités, alliées à un grand sens du travail et de l’effort, Mauresmo a atteint une première finale en Grand Chelem dès 1999, à Melbourne, alors qu’elle n’avait que 19 ans.

De bons résultats en bons résultats, de titres en titres (25 au total), la Biarrotte est devenue, le 13 septembre 2004, la 1ère Française de l’ère Open s’installant au sommet de la hiérarchie mondiale.

Puis en 2006, c’est la consécration, le rêve, avec deux titres majeurs, à l’Open d’Australie, puis Wimbledon. Alors ok, Amélie Mauresmo n’a jamais dépassé les quarts à Roland Garros.

Et après ? Retraitée depuis 2009, la maman d’Aaron et Ayla a réussi une reconversion exemplaire, que ce soit à la tête de l’équipe de France de Fed Cup, ou en tant que coach d’Andy Murray et de Lucas Pouille. Amé transforme en or tout ce qu’elle touche. Et le reste du temps, la jeune quadra, grande amatrice de vin, profite de la vie. What else ?