Elle est née seulement en 2001. Pourtant, Anisimova a déjà sacrément de la bouteille, elle qui a connu des hauts - très hauts - et des bas - très bas - depuis son arrivée au sommet. Souvenez-vous : en 2019, la jeune Américaine, qui a grandi à Miami, s’était révélée au grand jour à Roland-Garros, en atteignant les demi-finales, avec au passage une victoire sur la tenante du titre et alors n°3 mondiale, Simona Halep. Elle se retrouve alors propulsée aux portes du Top 20 (21e, octobre 2019). Un bon début pour Anisimova qui annonçait avec aplomb depuis quelques temps son objectif de carrière : devenir n°1 mondiale. Mais le décès de son père, deux mois après son exploit parisien, va alors l’affecter au plus haut point, contrecarrant ses plans. Il lui a fallu digérer ce gros coup dur et gérer une accumulation de blessures avant de revenir au premier plan en 2022, apparemment sereine et toujours prête à faire parler sa puissance et son revers redoutable. Résultat, elle décroche à Melbourne (WTA 250) le 2e titre de sa carrière, avant de retrouver les joies des huitièmes en Grand Chelem à l’Open d’Australie et Roland-Garros, puis un quart de finale à Wimbledon. Malgré ces bons résultats, Anisimova sombre à nouveau. Elle fait un burn out et se retire du circuit pendant 8 mois en 2023. Et là encore, quel retour ! Son huitième de finale à Melbourne en janvier 2024 était déjà rassurant. Sa finale au WTA 1000 de Toronto, sept mois plus tard, avec des victoires sur Sabalenka, Kasatkina, Kalinskaya et Navarro, est juste époustouflante ! She’s back !