Un premier titre sur le circuit Challenger fin 2019, à tout juste 24 ans, et badaboum… la crise sanitaire est passée par là. Alors que Botic Van de Zandschulp, confiant, sentait qu’il était sur de bons rails, il a dû patienter, comme tout le monde. Mais depuis, le grand (1,91m) Néerlandais, redoutable au service et au jeu tout en puissance, rattrape le temps perdu. C’est à l’US Open 2021 qu’il a éclaté au grand jour. Pour sa première venue sur le territoire américain et seulement son 4e Grand Chelem – en passant à chaque fois par les qualifs – « BVdZ » a atteint les quarts, dégommant au passage Casper Ruud et Diego Schwartzman. Deux mois plus tard, il s’offrait aussi Rublev à Saint-Pétersbourg, confirmant son irrésistible ascension. En 2022, il a atteint les huitièmes à Wimbledon, mais aussi disputé sa première finale à Munich, perdue sur abandon au bout de 6 jeux face à Rune. Et en 2023, les deux se sont retrouvés au même stade sur la terre battue bavaroise : encore une polémique du côté de Rune, suspecté de simulation de blessure, et une finale perdue malgré 4 balles de match pour Van de Zandschulp. Son meilleur classement (22e en août 2022) s’est quelque peu éloigné. Mais ce grand fan de l’Ajax d’Amsterdam, né en 1995, ne veut rien lâcher.