Martina Trevisan, c’est une patte de gauchère, une bonne lecture du jeu, une vivacité qui prend de court les meilleures et surtout un sourire contagieux ! Il faut dire que l’Italienne a connu des années de galère, notamment entre 2009 et 2014 quand elle a quitté le circuit en proie à des problèmes familiaux et souffrant d’anorexie. Et c’est à Roland-Garros que celle qui doit son prénom à l’admiration de sa mère pour Martina Navratilova a pris sa plus belle revanche. Avec son petit gabarit d’1,60 m, elle a d’abord atteint les quarts de finale en 2020, avant de confirmer avec une demi-finale en 2022. Juste avant, la native de Florence (en 1993) s’était imposée à Rabat, le premier titre de sa carrière. Alors peu importe qu’elle ne soit pas forcément appréciée de ses « collègues », elle continue à prendre ce qu’il y a à prendre, comme ce quart à Miami en 2023, pour sa première participation au tournoi floridien. Ou encore cette finale de BJK Cup face au Canada pour boucler une saison qui l’a vue intégrer le Top 20 pour la première fois (18e en mai 2023). Va bene !