Elle est arrivée dans le gotha mondial début 2021, en s’invitant en quart à l’Open d’Australie. Fille d’un milliardaire américain (il possède deux franchises en NHL etNFL), Jessica Pegula qui piétinait sur le circuit malgré un premier titre en 2019 (Washington), a enfin réussi à faire taire ses doutes. Désormais, l’Américaine préfère laisser parler sa puissance de frappe et son service, qu’elle a travaillé d’arrache-pied. C’est en fait après le confinement de 2020, durant lequel elle a bossé son physique à fond, que le déclic a vraiment eu lieu, avec un quart à Cincinnati, suivi d’un 3e tour prometteur à l’US Open. L’éclosion s’était ensuite confirmée, la menant jusqu’à la 3e place mondiale grâce notamment à des quarts réguliers en Grand Chelem depuis 2021, deux titres en WTA 1000 à Guadalajara (2022) et Montréal (2023) et la finale du Masters en 2023. Mais en 2024, Pegula a carrément enfoncé le clou, malgré un début de saison perturbée par une blessure tenace. Et ensuite ? Un 5e titre au WTA 500 de Berlin (cinq balles de match sauvées en finale!), puis un 6e au 1000 de Toronto, une finale à Cincinnati... Jusqu’à l’apothéose, avec cette finale à l’US Open où elle a écarté Iga Swiatek dès les quarts. Ah, sinon, elle a aussi fondé une association caritative qui vient à la rescousse de chiens maltraités pour en faire des compagnons « d’utilité publique » auprès de personnes handicapées. La classe !