Plus dure sera la chute…

Tout au long de sa carrière, démarrée en trombe à 13 ans, Jennifer Capriati a tutoyé les sommets, mais aussi sombré à de multiples reprises.

Pourtant, tout avait commencé dans l’insouciance pour la jeune Américaine. Flairant très tôt son potentiel, son père Stefano va alors la confier à Jimmy Evert, le père de Chris. Jennifer se prend d’adoration pour la championne et décide de faire comme elle.

Mais plus fort et plus vite. Avec son jeu tout en puissance, Capriati remporte d’abord Roland-Garros Juniors à 13 ans. L’année suivante, en 1990, coup de tonnere porte d’Auteuil : l’Américaine y atteint les demi-finales… à 14 ans. « Bébé championne » est dans la place.

Mais fin 1993, premier coup dur. Eliminée au 1er tour de l’US Open, la native de New York met fin à sa carrière… à 17 ans ! Des déboires, des galères, et Jennifer Capriati redébarque sur le circuit en 1996.

D’abord en demi-teinte, jusqu’à 2001, année de grâce pour l’Américaine qui remporte l’Open d’Australie, puis Roland-Garros. Elle devient n°1 mondiale, puis s’adjuge à nouveau l’Open d’Australie, en 2002. L’embellie est de courte durée.

Malgré encore des demies et des quarts dans les rendez-vous majeurs, Capriati, blessée à l’épaule, met fin à sa carrière en 2004. Et depuis, elle alimente régulièrement la rubrique faits divers. Dur, dur !