C’est officiel depuis juin 2024 : Elina Anavesyan représente désormais l’Arménie, pays d’origine de sa famille. Une aubaine pour le pays du Caucase qui lui a déroulé letapis rouge, organisant même une rencontre avec le président. Née en 2002 en Russie, celle qui souhaite désormais participer activement au développement du sport en Arménie a déjà commencé le taf sur le court, grâce à ses bons résultats. Et quoi de mieux pour se faire remarquer que de briller dans les grands rendez-vous ? A Roland-Garros en 2023, pour son 2e Grand Chelem, Avanesyan avait atteint les huitièmes, après être sortie des qualifs. Elle avait au passage battu Belinda Bencic, alors 12e. Un an plus tard, celle qui s’entraîne à Valence a récidivé à Paris : huitième de finaliste, après avoir cette fois sortie Qinwen Zheng, 7e mondiale ! Et entre temps, l’Arménienne avait atteint le 3e tour à l’Open d’Australie 2024, en éliminant Maria Sakkari. Vous l’avez compris, les perfs, c’est son truc, Jabeur à Miami et Ostapenko à Cincinnati en ont aussi fait les frais en 2024 ! Logique donc qu’Avanesyan ait atteint sa première finale à Iasi et intégré le Top 50 en septembre 2024. Poussée par tout un pays qui attendait patiemment depuis presque 20 ans la relève tennistique de Sargis Sargsian, elle n’a sûrement pas fini de surprendre.