Il a débarqué en mode comète en 2021, même s’il avait posé les jalons dès 2019 en sortant Berdych au 1er tour de l’US Open, marquant la fin de carrière du Tchèque. Deux ans plus tard, Brooksby, grand, puissant, doté d’une capacité d’adaptation à tous les types de jeu, a commencé par remporter trois gros Challengers, avant de disputer sa toute première finale sur le circuit à Newport, puis d’atteindre le dernier carré au 500 de Washington, avec un tableau de chasse impressionnant  :  Anderson, Auger-Aliassime, Tiafoe et Millman. Rien que ça  ! Son huitième dans la foulée à l’US Open 2021 n’a donc plus surpris grand monde. Andy Murray dit de lui qu’  «  il a un QI tennis très élevé  », Auger-Aliassime qu’  «  il a tout pour devenir très dangereux  ». Solide mentalement, Brooksby, né en 2000, qui a gardé le coach de ses débuts (Joseph Gilbert), frappe fort, aime jouer en revers et distiller une petite amortie de temps en temps. Il est même capable de manger un burger pendant un match si besoin  ! Entré dans le Top 50 début 2022, il devrait y camper un certain temps.