Step by step, mais sans perdre de temps, voilà le plan de route d’Emma Navarro. Née en 2001, l’Américaine est d’abord devenue championne universitaire en 2021, sous les couleurs de l’Université de Virginie. Puis, après avoir stoppé ses études pour se consacrer à sa carrière professionnelle, elle a fait un carton sur le circuit secondaire : en mai 2023, après deux titres ITF consécutifs (sur 5 décrochés cette année-là) et un quart au WTA125 de Saint-Malo, elle faisait ainsi une entrée remarquée dans le Top 100. Et quatre mois plus tard, la native de New York atteignait le dernier carré du WTA 500 de San Diego, avec une première victoire sur une Top 10 (Sakkari, 9e). Après avoir fini l’année à la 32e place mondiale, l’Américaine a poursuivi sa progression en 2024, tel un métronome, à l’image de son parcours en Grand Chelem : huitième à Roland-Garros, quart à Wimbledon et demi-finaliste à l’US Open. Une performance qui lui a alors valu d’entrer dans le Top 10 pour la première fois (8e). Ca va vite, mais il faut dire que l’Américaine a un peu de pression : fille de Ben Navarro, homme d’affaires milliardaire, propriétaire notamment du tournoi de Charleston depuis 2018, elle est aussi la petite-fille de l’ancien joueur de foot US Frank Navarro, qui avait même servi de modèle pour une toile de Norman Rockwell. C’est pas rien !