Depuis le temps qu’elle en rêvait de ce retour sur le devant de la scène, c’est fait ! Un comble pour l’Ukrainienne, née seulement en 2000, hyperactive dès son plus jeune âge. Avant le tennis, elle a tenté natation, danse, gymnastique et même du chant ! Mais ce qui lui a plu, c’est toute l’énergie qu’elle pouvait mettre dans sa force de frappe, ce qu’elle fait encore aujourd’hui, prenant tous les risques en mode « ça passe ou ça casse ». Dès 2016, la native d’Odessa se fait remarquer en disputant la finale juniors de Wimbledon. En 2018, elle devient la première joueuse née en 2000 à intégrer le Top 100. Au fil des (bons) résultats, après 3 titres, un huitième à Wimbledon en 2019 et une finale perdue à Adélaïde début 2020, Yastremska se hisse même à la 21e place mondiale. Mais là, c’est la bascule. Accusée de dopage début 2021 – elle a depuis été blanchie –, elle reste éloignée des courts pendant 6 mois et dégringole au classement. Puis début 2022, la guerre vient tout chambouler. Avec sa sœur, elle quitte l’Ukraine pour la France et se met en mode combattante. Comme un déclic. Redescendue à la 150e place mondiale, elle atteint les quarts à Dubaï, puis la finale de Lyon, son premier tournoi post exil. Pendant des mois, elle s’accroche, grappille des points jusqu’à l’Open d’Australie 2024 où elle se hisse en demie, alors qu’elle sort des qualifs ! La revoilà parmi les meilleures. Toujours en France où elle travaille notamment le mental. Et toujours en mode combattante. Pour son pays.