Il est un peu à la traîne derrière son pote Arthur Fils, avec qui il avait gagné Roland-Garros Juniors en double en 2021. Mais attention, du haut de ses 2,03m, « GMP » rattrape son retard à pas de géant. En 2023, après avoir passé toute sa saison ou presque en Challengers, il la boucle avec un quart prometteur à Anvers, le 2^e ATP 250 de sa carrière. Il enchaîne 2024 toujours à coup de Challengers, jusqu’à Lyon, chez lui, où contre toute attente, Gio décroche le premier titre de sa carrière succédant au palmarès à… Arthur Fils ! Devant son public, il a fait sensation en sortant notamment Sonego, Bublik puis en finale Etcheverry, pourtant tête de série la semaine suivante à Roland-Garros. De 370^e mondial début 2023, il est propulsé dans le Top 100 (66^e) après son épopée lyonnaise. Il faut dire que le Français n’a pas que son service redoutable comme arme pour venir à bout de ses adversaires. Très efficace en coup droit, capable de finir le point d’une amortie bien sentie, mais aussi plutôt adroit au filet, Mpetshi Perricard est aussi très mobile. Si son revers à une main reste à améliorer, les progrès affichés en quelques mois sont plus qu’encourageants. Après son trophée, le Lyonnais, génération 2003, a fait encore plus fort quelques semaines plus tard, avec un huitième de finale à Wimbledon alors qu’il était lucky loser. Face à Korda au premier tour, « GMP » a passé 51 aces, dont certains en deuxième balle ! Forcément, ça fait mal. Et ça risque de durer !