Rafael Nadal, Andy Murray, Félix Auger-Aliassime, Paul Henri Mathieu chez les garçons ; Kim Clijsters, Dinara Safina ou encore Alizé Cornet chez les filles. Tous ces noms rimant avec trophée aux oreilles des passionnés de tennis figurent au palmarès du Super 12 d’Auray. Comme celui d’Antonin Witz, vainqueur du prestigieux tournoi international des 12 ans et moins en 2020. Après une finale, où les émotions se sont retrouvées passagères de montagnes russes, remportée 6/0 2/6 7/6 en écartant une balle de match grâce à une défense dantesque dans le jeu décisif. Son “plus beau souvenir” sur un court jusqu’à présent.

Ayant débuté le tennis à 3 ans, Antonin a pris ses habitudes sur le terrain en grandissant : jouer montre au poignet, serrer son poing contre lui après le gain d’un point important, et faire rebondir la balle avant de servir. Cinq fois. Toujours. Se définissant comme contre-attaquant, il n’hésite toutefois pas à venir à la volée. Son coup favori. Fan de Rafael Nadal, il a eu la “larme à l'œil lors de la défaite face à Djokovic en demi-finale de Roland-Garros 2021.” Un tournoi, son préféré, qu’il “rêve de gagner”. Comme les trois autres levées du Grand Chelem, et la place de numéro 1 mondial. De quoi laisser une sacrée trace dans l’histoire, après en avoir laissées sur le mur de la maison familiale, dès son plus jeune âge, lors “des heures passées à jouer dessus avec une balle et une raquette”.