Zvererv dit de lui qu’il est l’un des plus dangereux et Medvedev tremblait quand il devait l’affronter en juniors… Car en Russie à l’époque, chez les 1996-97, c’est bien Safiullin qui faisait sa loi devant Rublev, Medvedev et autres Khachanov. Sacré en 2015, à 17 ans, à l’Open d’Australie de la catégorie, tout le monde pense qu’il va exploser sur le circuit. Mais une blessure à l’épaule le stoppe net dans sa progression. Et s’il fait ensuite les beaux jours des circuits secondaires, il doit attendre 2022 pour recommencer à faire parler de lui. On le remarque d’abord à l’ATP Cup, puis à Marseille où il atteint les demi-finales en sortant Tsitsipas. Une autre demie au 250 de Tel Aviv lui permet à l’automne 2022 d’intégrer le Top 100. Le changement, c’est maintenant ! Enfin plutôt à Wimbledon 2023 où, sous la houlette d’Andrey Kuznetsov, pour son 5e Grand Chelem, Safiullin s’invite en quarts de finale à la surprise générale. Son jeu offensif a fait des dégâts et en refera quelques semaines plus tard à Chengdu, où il atteint sa première finale. Ah oui, avant de boucler sa saison dans le Top 50, il sera aussi celui qui sort Carlos Alcaraz du Masters 1000 de Paris. Sasha et Daniil, vous savez quoi, on vous croit !