L'autre Kiki s'était fait un nom pendant Roland-Garros 2016. Arrivée de Nuremberg à Paris, nantie du 2e titre de sa carrière, la Néerlandaise avait écrit son histoire Porte d'Auteuil : en gagnant 12 matches consécutifs, elle était devenue la 1ère Néerlandaise depuis 1971 à intégrer le dernier carré à Paris. Bonne serveuse (elle mesure 1,82 m), puissante du fond du court, Bertens a pourtant connu un coup de mou en 2017, enregistrant 15 défaites au premier tour, dont 3 en Grand Chelem. Il lui manquait la petite flamme qui fait la différence, ce qui a poussé son coach de l’époque à lui lancer un ultimatum fin 2017 : « Soit tu arrêtes, car tu ne souris jamais sur le circuit, soit tu continues mais différemment ». Depuis Kiki Bertens a retrouvé le sourire, avec deux titres décrochés en 2019, puis un autre le 10e à Saint-Pétersbourg en 2020. Mais toujours pas de nouvelle confirmation en Grand Chelem et surtout, « le réservoir vide » à nouveau. C’est elle qui le dit, alors c’est décidé, l’heure de la retraite a sonné. Ce sera fin 2021, pour ses 30 ans. Bye bye Kiki.