Toujours là  ! Et pourtant, dix ans se sont écoulés entre le premier titre d’Irina Camelia Begu, à Tashkent en 2012 et le 5e, décroché à Palerme en 2022. Quand elle a soulevé le trophée italien, la Roumaine trentenaire (elle est née en août 1990) venait même de traverser cinq ans de disette, sa précédente victoire en tournoi remontant à 2017. Elle n’a pourtant jamais perdu espoir, même lorsqu’elle était redescendue au-delà de la 100e place mondiale en 2019, alors bien loin de son meilleur classement (22e en août 2016). S’appuyant sur son grand gabarit (1,81m) et sa capacité à varier le jeu, Begu n’a pourtant jamais réussi pendant toutes ces années à briller en Grand Chelem. La native de Bucarest reconnaît volontiers que Roland-Garros tient une place particulière pour elle -elle adore la terre battue  !-, mais elle n’y a jamais dépassé les huitièmes. Ni dans aucun des trois autres majeurs, malgré au total plus de 40 participations  ! Sans aucun doute le regret de sa carrière.