Maintenant, c’est sûr, Grigor Dimitrov - surnommé un temps "Baby Fed" - ne sera jamais Roger Federer. Mais il n’est pas encore fini, comme certains voulaient bien le croire. Pour preuve, son parcours jusqu’en finale au Masters 1000 de Paris en 2023, avec des victoires sur Medvedev, Hurkacz et Tsitsipas. Presque une renaissance, alors que le talent et la précocité du Bulgare pouvaient laisser augurer un palmarès bien plus conséquent, vu que le beau gosse, la trentaine passée, n’a même pas atteint la dizaine de titres ! N’empêche que sa gestuelle et son revers à une main ne peuvent laisser insensibles les puristes. Entré dans le Top 20 en 2014, Dimitrov a ensuite connu deux saisons délicates, avant de se relancer en 2017, avec notamment une demie à l’Open d’Australie et, en fin de saison, la place de n°3 mondial ! Depuis, le Bulgare, formé à l’Académie Mouratoglou, est retombé dans ses travers, souvent rattrapé par son manque de mental, mais il parvient chaque année à sauver les meubles, avec une perf par ci par là, comme une 2e demi-finale en Grand Chelem à l’US Open en 2019. Pas suffisant pour jouer les premiers rôles, même s’il en a fait un peu plus en 2023 pour retrouver enfin le Top 15 après… 5 ans d’absence ! Avec toujours ce « truc » à part, qui fait que dès qu’il revient sur le devant de la scène, on se laisse prendre au jeu. Et on en redemande !