Jour après jour, avec Roger Federer, Maria Sharapova et Air Algérie

20 févr. 2018 à 09:10:00

Jour après jour, avec Roger Federer, Maria Sharapova et Air Algérie
Une semaine de Roger Federer, donc, mais aussi de problèmes d’avion et d’orques parlant le langage humain.

Rendez-vous hebdomadaire sur We Are Tennis by BNP Paribas : tous les mardis, nous vous proposons un condensé de l’actualité du monde de la petite balle jaune de la semaine écoulée, jour après jour, mêlée à celle du vrai monde. Une semaine de Roger Federer, donc, mais aussi de problèmes d’avion et d’orques parlant le langage humain.

 

Lundi 12 février


« J'espère redevenir numéro un mondial cette semaineParvenir à reconquérir cette place serait incroyable. » D’entrée de jeu, Roger Federer donne le ton de la semaine. Pour déloger Rafael Nadal et retrouver le sommet du classement ATP, le Suisse doit atteindre les demi-finales à Rotterdam. Ça risque donc de cogner aussi fort que chez les rugbymans français, qui se bastonnent en boite de nuit après leur défaite contre l’Ecosse. Maria Sharapova, de son côté, s’écroule devant la qualifiée Monica Niculescu (4-6, 6-4, 6-3) dès le premier tour de Doha. À noter le premier titre ATP de Mirza Basic, vainqueur de Marius Copil (7-6, 6-7, 6-4) à Sofia. Allez, revenons vite à Roger.

 

Mardi 13 février


Et qui de mieux que John McEnroe pour en parler en de jolis termes ? « Il évolue à un tel niveau et bouge mieux que lorsqu'il avait 28 ans. Peut-être pas autant que lorsqu'il avait 25 ou 26 ans, mais je ne comprends pas comment il arrive à faire un truc pareil. C'est vraiment incroyable à regarder, admire l’Américain à propos de la vedette d’hier, d’aujourd’hui et de demain. C'est l'une des choses les plus folles que j'ai vues en 25 ans de commentaires. Je compte aussi les quinze autres années que j'ai passées à jouer. » Stan Wawrinka, lui aussi impressionné, en perd son latin et dévisse contre Tallon Griekspoor (4-6, 6-3, 6-2). À noter qu’un Belge a reçu -par erreur- un versement de 2000 milliards d’euros sur son compte en banque. L’espace d’un instant, il a été l’homme le plus riche du monde. Allez, revenons rapidement à Roger.


 

Mercredi 14 février


Et quoi de mieux pour continuer à faire rêver ses fans que de commencer le tournoi par une raclée ? Opposé à Ruben Bemelmans, Federer déploie ses ailes (6-1, 6-2). Beaucoup plus facilement que cet avion d'Air Algérie oubliant une roue au décollage de l'aéroport de Toulouse, ou que celui d'United Airlines perdant la partie avant de son réacteur en plein vol. À noter que Kei Nishikori s'est imposé à New York face à Noah Rubin (7-5, 6-3) pour son premier match sur le circuit ATP depuis son retour de blessure. Allez, revenons immédiatement à Roger.


 

Jeudi 15 février


Un Roger qui poursuit sa mission avec difficulté contre Philipp Kohlschreiber (7-6, 7-5). Mais qui gagne, et c’est bien là le plus important. En difficulté également, Jo-Wilfried Tsonga déclare forfait pour le tournoi de Marseille va par conséquence quitter le top 30 du classement ATP pour la première fois depuis dix ans. À noter qu’une Chinoise se voit obligée de passer dans le détecteur de métaux de la gare de Dongguan car elle refuse de lâcher son sac à main. Allez, revenons plutôt à Roger.

 

Vendredi 16 février


Peu importe que Gaël Monfils danse le tango avant de frapper la balle contre Leonardo Mayer (6-4, 3-6, 6-3), que Tomas Berdych tombe malade avant d’affronter David Goffin dans l’autre partie du tableau ou qu’un skieur porté disparu à New York soit retrouvé six jours plus tard en Californie sans qu’il puisse expliquer le pourquoi du comment… Ce qui compte, c’est que l’immense Federer sera de nouveau officialisé comme le meilleur joueur actuel de la planète par le classement ATP lundi prochain. L’homme aux vingt Grand Chelem a triomphé devant Robin Haase (4-6, 6-1, 6-1), et sa présence en demi-finales lui assure le trône de number one. Jusque-là, personne ne s’était jamais assis dessus à 36 ans - le plus vieux leader mondial se nommait Andre Agassi, 33 ans et quatre mois en 2003. Le reste ? Rien que du vent.


 

Samedi 17 février


Être à la mesure d’un événement, Federer sait faire. Alors, le futur nouveau numéro un mondial fait honneur à son statut en se qualifiant pour la finale au détriment d’Andreas Seppi (6-3, 7-6). Sur la dernière marche, il retrouvera Grigor Dimitrov qui a profité de l’abandon d’un Goffin blessé… à l’œil ! En ratant sa volée de revers, le Belge a en effet laissé la balle agresser sa rétine. Ce n’est donc pas lui qui aidera les policiers marseillais à retrouver la famille de l’auteur d’une lettre datant de la Première Guerre Mondiale découverte lors d’une perquisition. Pourquoi ne pas demander à Roger ? Après tout, rien ne lui fait peur.

 

Dimanche 18 février


Sur quoi pourrait-on terminer la semaine ? Avec nos amis les orques, qui seraient capables de reproduire le langage humain selon les résultats dévoilés des dernières recherches scientifiques ? Avec Dominic Thiem, qui remporte le tournoi de Buenos Aires (6-2, 6-4 contre Aljaz Bedene) ? Avec Kevin Anderson, qui se défait de Sam Querrey en finale à New York (4-6, 6-3, 7-6) ? Bien sûr que non. Le dimanche est réservé aux dieux : Roger Federer s’offre nouveau titre à Rotterdam – son 97! – aisément récolté devant Grigor Dimitrov (6-2, 6-2). Une énième boucle de bouclée. CQFD. 

 

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